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SPECTACLE

Le Studio d'Action Théâtrale

Le Studio d’Action Théâtrale

1986-1991
La naissance - l’apprentissage
Le SAT est né officiellement en 1984, sous le nom de Tulari-Boga, mais c’est en 1986 à Berne lorsqu’il ouvre son lieu de travail dans un vieux grenier désaffecté qu’il posera les bases de son évolution: un travail en groupe, une recherche sur l’art de l’acteur et la rencontre et l’organisation d’ateliers avec des maîtres provenant des traditions théâtrales diverses.
L’objectif de cette première étape fut de consolider un groupe et d’acquérir des outils concrets sur les techniques de l’acteur. Dans ce sens un training de l’acteur s’impose comme pratique quotidienne afin de parfaire la formation des jeunes acteurs.
La pédagogie était au centre du travail et pour cela des contacts privilégiés se sont établis avec des acteurs de groupes renommés comme le Teatr Laboratorium de Jerzy Grotowski, l’Odin teatret d’Eugenio Barba ou avec des acteurs et des maîtres de la tradition orientale.

1991-1996

L’adolescence - l’aventure
C’est en 1990 que le nom de «Studio d’Action Théâtrale» s’impose car il renvoie de manière plus claire à la substance du travail, son orientation. Studio évoque l’étude du peintre, l’atelier intime où vie et création peuvent se rencontrer. L’action est le moyen pour que la combustion entre vie et théâtre prenne forme, c’est la transformation de l’énergie en acte. Durant cette période naissent de nouvelles rencontres. Un groupe d’acteurs de provenances diverses est créé. Une collaboration étroite s’établit avec le théâtre de l’Arsenic et l’Atelier de Travail Théâtral de Jacques Gardel à Lausanne
Les acteurs qui ont rejoint le SAT pendant cette période voulaient explorer diverses techniques du jeu théâtral. Ils avaient une envie très forte du travail en groupe, ils voulaient créer, parler et partager une seule et même langue, la langue du théâtre.
C’est l’époque du déplacement, des voyages, de l’aventure: Lausanne, l’Espagne, Genève, l’Amérique Latine.
 C’est la période espagnole de Huesca et la création avec l’acteur Antonio Buil, du «Centro de Investigacion Teatral d’Aragon» qui plus tard deviendra le CITA.
Théâtralement, le travail est marqué par la dramaturgie de l’acteur, l’exploration de l’acteur pour devenir compositeur de sa propre partition et non pas le simple interprète d’un rôle. Il y a la recherche d’une forme, une stylisation, dans la parole et dans le mouvement des personnages créés, mais sans renoncer à la chair des acteurs car il n’y a pas de théâtralité sans corporéité. Pour cette recherche la tragédie grecque est une ressource permanente.
Il y a aussi la volonté de l’ouverture du processus de travail au public. Prend forme alors l’idée utopique que des personnes pouvant témoigner du travail quotidien de l’acteur auraient davantage de chance de devenir par la suite des spectateurs plus attentifs, plus motivés, plus critiques et surtout plus réceptifs aux formes nouvelles ou divergentes. Pour générer cet «art du spectateur», on propose la confrontation des pratiques théâtrales, des rencontres de théâtre jeunes publics, la sensibilisation des jeunes aux «secrets de la cuisine théâtrale», aller à la rencontre, avec le training de l’acteur, d’un public autre que celui des habitués.

1996-2006
Le mûrissement - l’éclosion du Galpon
De retour à Genève, la ville des paradoxes, de la diversité, qui sur ses trottoirs abandonne et offre en même temps des matériaux scénographique et dans ses friches industrielles l’occasion de construire des espaces polyvalents.
Les temps ont changé, l’aventure et le nomadisme aussi. La notion de groupe évolue, l’engagement à l’intérieur du groupe dépend des possibilités économiques et des forces de chacun; même si le travail collectif est important, le travail individuel où l’acteur devient «enquêteur de son personnage» devient un pilier de nos créations.
S’ouvrent alors deux axes de recherche: celui d’un «théâtre de la mémoire», où l’acteur/actrice travaille avec le matériau fourni par tous les événements qui se sont produits – ou auraient pu se produire –dans son histoire personnelle, a n d’enrichir la vie de son personnage.
Et celui d’un questionnement sur le travail avec le texte et plus encore sur la façon dont les comédiens parlent sur une scène de théâtre.
C’est une envie de travailler sur la parole, son émission, rythme, résonance, sens et couleur. Bref une exploration dans le monde de la théâtralité orale.
Le SAT commence donc une recherche avec une série de productions sur des textes de Heiner Müller, Valère Novarina, Howard Barker et autres auteurs contemporains, où développe un travail musical de la langue, du texte.
En 1996 surgit la possibilité d’investir un lieu, de construire un outil, une maison pour la recherche et le travail des arts de la scène. Un lieu spécifique de rencontres, d’échanges, de débat et de formation continue pour artistes et public en général. Après des années vouées à investir et transformer des lieux vides pour les remplir de théâtralité, voici qu’éclot dans 1000 m2 appartenant au projet d’Artamis, le théâtre du Galpon.

2008 …

Le SAT, une des compagnies permanentes du Galpon
Le SAT et la compagnie de danse de l’Estuaire, dirigée par la chorégraphe Nathalie Tacchella, reconstruisent le théâtre du Galpon à la route des Péniches.
Dans cette nouvelle étape il s’agit de consolider le théâtre du Galpon, le faire exister comme un lieu d’artistes pour les artistes, avec un accueil chaleureux et convivial où les spectateurs puissent sentir et déployer la présence de l’humain.
En tant que compagnie permanente du Galpon, le SAT s’engage à poursuivre un travail artistique en cherchant à sortir des sentiers battus, loin des modes ou des engouements éphémères: prendre des risques avec des nouveaux collaborateurs, notamment le compositeur Bruno De Franceschi afin de partager et expérimenter leurs propres champs de connaissances dans la perspective de développer nos ressources créatives.
C’est une étape où le théâtre devient un outil de résistance artistique et sociale, cherchant à ce que chaque acte posé dans notre champ d’action soit l’occasion de débats sur le fonctionnement de la société. De ce point de vue, les arts vivants nous
apprennent l’expérience de l’autre. Situer un débat des arts de la scène dans cette perspective, c’est donner la possibilité de reconnaître le politique dans nos activités, affirmer notre place dans la cité.

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Cabaret Dadaïste

Vous qui pénétrez ici, abandonnez toute révérence et tout conformisme ! Cédez à l’extravagance de ce cabaret irrévérencieux !

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La Panne

Je parle. Je parle pour que quelqu'un m'entende. Je me trouve mêlé à une histoire qui me laisse sans voix, à une affaire inextricable et indicible..

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Gabriel Alvarez

Notre pratique théâtrale n’existe pas seulement dans l’immédiateté de la consommation, mais aussi et surtout dans un processus ...

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